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Dans cet album, une jeune génération de musiciens talentueux rend hommage à l'un de ses mentors : Thierry Escaich.

 

Le souffle de l'âme, c'est ce courant, ce mouvement immatériel de la force créatrice qui nous anime, nous inspire. Tantôt tendre brise immuable, tantôt bouffée d'air, expiration des sentiments heureux et malheureux de notre Etre. L'harmonie des sons et des sens dans l'oeuvre de Thierry Escaich, mise en regard avec celle de Johannes Brahms et d'autres musiciens inscrits dans cette démarche (Gesualdo, Orlando di Lasso), produit chaleur et densité du discours.


Les Trois motets de Thierry Escaich alternent des antiennes grégoriennes avec des poèmes d'Alain Suied, méditations sur le sens de la vie et la profondeur de notre existence. La Messe Romane à double-choeur et grand orgue offre une palette de couleurs vocales et instrumentales variées et jouant sur les espaces, avec comme idée fondamentale la vocalité grégorienne sous-jacente. L'Evocation IV pour orgue seul prolonge cette idée en se basant sur l'hymne Verbum supernum.


Tout cela s'inscrit dans un discours musical limpide et profondément humain. Enfin, le Magnificat du ton pérégrin parachève le programme en alternance avec des commentaires improvisés à l'orgue par Thomas Ospital. Ce cantique de la vierge Marie, souffle de vie d'une âme exaltée, est caractérisé par l'effusion d'un intense bonheur transcrit par les riches et subtiles couleurs orchestrales de l'orgue de l'église Saint-Eustache.


Le souffle de l'âme, c'est la temporalité, les langages, les époques différentes des créateurs qui s'entrechoquent tout au long du programme. Pour mieux nous dévoiler "de grands liens musicaux au service de pensées analogiques, liées par un fil invisible" . Quels meilleurs interprètes pour ces oeuvres que Thomas Ospital (titulaire de l'orgue de Saint-Eustache à Paris), et que les jeunes voix de l'ensemble Dulci Jubilo, dirigé par Christopher Gibert.

Le Souffle de l'Âme de Thierry Escaich

15,00 €Prix
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